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LETTRES D'HIPPOLYTE FLANDRIN Rome, le 28 mars 1838. MON CHER LACURIA, ous sommes en peine de vous. Depuis si long- temps nous n'avons rien reçu, ni lettres, ni nouvelles directes ou indirectes. Plusieurs fois, j'ai demandé à Paris ou à Lyon, pour savoir où je devais vous écrire, mais on n'a jamais répondu à cette question. J'envoie donc ces quelques mots pour vous chercher où ils pourront. Je ne sais si vous connaissez notre malheur. Nous avons perdu notre pauvre père; nous qui étions si heureux d'aller le revoir! Je sentais déjà son bras s'appuyer sur moi. Je voulais, à force de soins et de témoignages d'affection,