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224 REVUE DU MOIS Disposant de loisirs quotidiens, il suppléait tout le monde, expédiait toute affaire urgente, signait toute pièce. Il avait, d'ailleurs, sitôt fait de donner sa signature. Pas de geste préliminaire, pas de paraphe à effet. Il prenait la plume, l'approchait du papier, et c'était fait avant que vous vous fussiez même aperçu qu'il avait commencé. Il n'avait qu'un traversée digne homme : c'était d'avoir des opinions en matière d'art ; il n'eut qu'un chagrin : c'était de ne pas posséder les beaux-arts dans son service. L'homme hélas ! n'est pas parfait ; il n'est jamais, non plus, complètement heureux. >j< La Société littéraire et historique, a perdu un de ses membres : M. Richard de Souitrait, dont le père fut pendant de longues années, receveur général du Rhône. M. de Souitrait est l'auteur d'intéressants travaux archéologiques. >)< Enfin, une mention est due au chanteur Berthellier qui, né à Pa- nissières (Loire), n'en était pas moins lyonnais d'esprit et de cœur. Ce fut un honnête homme, au grand sens du mot. Resté fidèle à ses principes religieux, dans le milieu dissolvant que le théâtre fait aux artistes, il prit vaillamment le fusil pendant le siège de Paris. Bon chré- tien et bon français, il devait être excellent époux et père. M. J.