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254 LETTRES D'HIPPOLYTE FLANDRIN le temps qu'il m'accorde, mais encore pour avoir donné à ma chère femme la force de supporter tant de fatigue et d'inquiétude. En effet, jusqu'ici elle ne va pas mal ! Chers amis, il faut que je vous quitte, mais en vous embrassant du fond de mon cœur et en vous souhaitant pour la nouvelle année tout ce que vous désirez le plus. Dites aussi à votre bonne mère que nous lui adressons avec nos sentiments les plus respectueux les vœux les plus sincères. Adieu encore. Je me fie à vos bonnes prières. Votre ami bien bien dévoué, Hippolyte FLANDRIN. Paris, ce 13 janvier 1843. MON CHER LACURIA, Ceci n'est pas une lettre, et ça ne veut rien dire et prouver qu'une chose, c'est que nous pensons à vous et vous aimons comme autrefois. Je voudrais de tout mon cœur vous savoir heureux, mais malgré moi et sans en être bien sûr, je vous vois tou- jours triste et découragé, et il me semble que vous vivez au jour le jour et sans but, si je ne me trompe pas. Je vous en