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458              QJJELQUES LETTRES INÉDITES
   Si vous vouliez me donner les noms de ceux de vos con-
citoyens auxquels je dois envoyer des prospectus, vous
m'obligeriez et vous rendriez, je crois, un service à nos
idées communes.
   Agréez l'assurance de mes sentiments de confraternité et
souffrez que je passe la plume à Langlois.
                                  Votre dévoué
                                        Ch. DELESCLUZE.



                                          12, rue Vivienne.

   Je profite de la circonstance, mon cher Chadal, pour
vous envoyer mes amitiés. Le moment nous paraît venu de
reprendre la vieille lutte et de démontrer à la France abêtie
que son salut est dans la Révolution et ne saurait être ail-
leurs. Nous recevons de la plupart des départements de
chaleureuses adhésions ; et tout nous fait espérer que nous
allons avoir enfin un véritable réveil.
                             A vous de tout cœur.
                                            L. LANGLOIS.



        CITOYEN,

   L'avenir est aux républicains s'ils y travaillent énergique-
ment et s'ils savent se concerter. Notre département se ré-
veille au souffle de la liberté, et il faut favoriser et dévelop-
per ce précieux mouvement.
   Le journal actuel du républicanisme est trop timide, trop
inexpérimenté, trop peu démocratique, trop bénin envers
les abus de tous genres et surtout ne travaille nullement au