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LE FIEF DE PLANTIGNY 265 Le 2 décembre 1611, M. d'Halincourt, lieutenant-géné- ral en la ville de Lyon, pays de Lyonnais Forez et Beaujo- lais, avait donné permission à Jacques Vicard de chasser et tirer de l'arquebuse aux loups, renards, blaireaux, canards, pluviers, ramiers, bisets et autres sortes de gibiers non défendus par les ordonnances du roi, à la charge de ne pas tirer dans les bois. Les archives de Plantigny contiennent des documents assez nombreux sur la famille de la mère d'Anne Chômât, dont la filiation commence à honorable homme Claude de Grandris, marchand et bourgeois de Villefranche, lequel avait pour frère Hugues de Grandris, père de Germaine, et pour soeurs Jeanne de Grandris, femme de Jean de la Croix, marchand, bourgeois, manant et habitant de Villefranche, et N . . . . de Grandris, mariée avec honorable personne Jean Chalendat, marchand, bourgeois, manant et habitant de Villefranche. Par son testament du 15 janvier 1501, Claude de Grandris élit sa sépulture dans sa chapelle Saint- Georges de l'église paroissiale de Villefranche, ordonne beaucoup de cérémonies religieuses et d'aumônes, concer- nant les hôpitaux de Villefranche et de Ronceval, l'église de Gleizé, les prêtres sociétaires de Villefranche et les Frères-Mineurs de Saint-François de cette ville. Il veut que le jour de son enterrement ses héritiers fassent revêtir 24 pauvres « de buyrau, de chapperon, chaulées et solliers accostumez » lesquels porteront des torches autour de son corps, et qu'ils donnent aumône pour l'honneur de Dieu, à tous allants et venants, de pain, vin, lard et fèves, « si le jour si advient, sinon lesdits pains, vin, fèves et ung arain, à chacun, ou cas que le jour ne soit de chart manger. » Claude de Grandris eut de Blanche les huit enfants qui suivent : Anne de Grandris ; Catherine ; Guillaume et Nicol- las, habitués en l'église de Villefranche ; Jean, que nous