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                       BIBLIOGRAPHIE                      I31
bre de Saint-Jean, que Ton a considérée, pendant long-
temps, comme un chef-d'œuvre de mécanique. Enfin, grâce
à l'héliogravure, nous pouvons admirer aussi les nombreux
bas-reliefs qui ornent les trois portails de la façade. Ces mé-
daillons, curieux à plus d'un titre, renferment, pour la plu-
part, un sens symbolique qui échappe souvent à l'examen le
 plus éclairé. L'étude en était difficile; M. Bégule a osé
l'aborder néanmoins, et soit en les comparant à ceux qui
 ornent d'autres monuments contemporains, soit en ayant
recours à nos vieux auteurs du moyen-âge, il est parvenu à
 résoudre plus d'un problème posé par les imagiers du
 xive siècle.
    Arrivé à ce point de son travail, M. Bégule pouvait le
 considérer comme terminé ; mais il ne l'a jugé épuisé qu'a-
 près avoir consacré un dernier chapitre à notre ancienne
 Manécanterie, l'un des monuments les plus curieux que l'art
 roman ait laissé dans notre ville, et à l'examen des objets
 les plus précieux, que possède le trésor actuel de la Cathé-
 drale, soit en manuscrits, soit en objets d'art, et dont plu-
 sieurs sont aussi remarquables au point de vue de l'art que
 par leur antiquité.
    Limité par le temps et par l'espace, nous n'avons pu
  donner, dans cette étude, qu'un rapide aperçu de ce que
  renferme la monographie de l'église de Saint-Jean. Mais
  une analyse plus développée était-elle même nécessaire ?
  La plupart des lecteurs de la Revue du Lyonnais ne connais-
  sent-ils pas déjà toute la valeur de ce livre, qui devra faire
  partie désormais de toute collection lyonnaise ? N'ont-ils
  pas tous apprécié aussi le cachet artistique qu'a su lui don-
  ner notre habile imprimeur, M. Mougin-Rusand ?
     Mais si ce compte-rendu ne renferme aucune révélation
  pour le plus grand nombre de nos lecteurs, nous avions au
  moins, comme Lyonnais, un devoir à remplir envers Tau-