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DE LA PRIMATIALE DE LYON 10$ tableau de Le Blanc, représentant la Vierge, saint Jean-Bap- tiste et un chanoine à genoux. En 1598, Nicolas Lippius, de Bâle, avait fourni l'hor- loge célèbre qu'on voit dans le transept et qui est dans le plus honteux délabrement. En 1660, le Chapitre le fit restaurer. En 175$, on confia à des ouvriers italiens le soin de la- ver tous les murs intérieurs de Saint-Jean, ce qui fit repa- raître les frises d'incrustation du chœur ensevelies sous un épais badigeon. Tout ce chœur est revêtu, du reste, de marbres des plus rares, provenant de monuments antiques de Lyon, mais au commencement de ce siècle, un architecte couvrit ces mar- bres d'une peinture à l'huile imitant des marbres et on eut les plus grandes difficultés d'enlever, quelques années après, cet affreux badigeon. De nouvelles tombes s'ouvrirent aussi, depuis 1562, dans l'église primatiale; je n'en citerai que quelques-unes : celle de François de Mandelot, le célèbre gouverneur de Lyon, en 1588, — de Pierre d'Epinai, archevêque de Lyon, mort en 1599, — de Claude de Talaru de Chalmazel, doyen, décédé le 15 février 1611, — du Prévôt La Besnerie, mort on 1520, — de Gaspard d'Urre, seigneur de La Touche, mort en i(?2i, de Charles Miron, archevêque, décédé en 1628, — de Antoine de Gilbertès, chanoine, morten 1639, — de Hector de Crémeaux, doyen, mort en 1639, — d e Adrien de Saluces de la Mante, sacristain, mort en 1640, — de Edmond de Faulquier, doyen, tué par la chute d'une pierre de l'un des clochers, le 19 mai 1642, — de Philibert de Bonay, chanoine, mort en 1646, —• de Guillaume d'Al- bon, chanoine, mort en 1650, et de beaucoup d'autres dignitaires dont je ne saurais donner ici tous les noms. Je me garderai de même de donner ici une plus longue des-