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186 RESTITUTIONS ARTISTIQUES. les Figures de la Bible que brillent les qualités de ce maî- tre dont on ne trouve plus rien après 1565 et dont les premiers travaux ne peuvent guère remonter au-delà de 1558. A part cette omission, M. Didot distingue très-bien deux maîtres que l'on a presque toujours confondus avec Bernard Salomon. Il signale d'abord Cruche, qu'il soup- çonne fort judicieusement être le même que P. Estri- cheus, et un artiste qu'il désigne sous le nom de maître P. V., en se basant sur ce fait que ces deux lettres se trouvent sur des bois exécutés par lui. « Le frontispice « et plusieurs des encadrements, dit l'habile critique, « en parlant de l'Alciat de Rouville, portent la marque « de P. V., dessinateur qui n'apparaît que dans cet ou- « vrage et dont le nom n'a pu encore être découvert. » On peut juger d'après cette courte note combien ce maître est peu connu. Bien loin de n'avoir produit que les illustrations de l'Alciat, cet artiste peut au contraire être réputé l'un des artistes les plus féconds de notre école. On lui doit encore, entre autres, les figures du Ro- land furieux, plusieurs planches du Pegrne de Cousteau et de VImagination poétique, 45 gravures des Quadrins historiques de la Bible de Jean de Tournes, 19 des Figures du Vieux-Testament de Rouville, etc., sans compter de^ bandeaux, des alphabets historiés et bon nombre de frontispices. Quant à son nom, il est en effet demeuré inconnu et je n'essaierai pas de le rechercher ici, mais on se trom- perait en croyant voir ses initiales dans les lettres P. V. qui accompagnent quelques-unes de ses planches. Une preuve matérielle de cette erreur, c'est que ses bois ne