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BIBLIOGRAPHIE HISTOIRE DE LA VILLE DE FEURS ET DE SES ENVIRONS, DEPUIS L'ÉPOQUE GALLO-ROMAINE JUSQU'À NOS JOURS ; par Auguste BROUTIN. — Un volume grand in-8 d'environ 400 pages, avec gravures et plans, tiré à petit nombre d'exemplaires. La ville de Feurs n'a pas toujours été un modeste chef- lieu de canton; il fut un temps où la civilisation romaine y brillait avec éclat et y construisait les nombreux monuments qui faisaient alors la vie des cités. A la barbarie qui détruisit celte civilisation succéda le moyen-âge, et Feurs, qui avait été la capitale des Ségu- siaves, devint aussi la capitale de la province du Forez, et lui donna son nom. Les grandes communautés religieuses de Cluny, Savigny, la Bénissons-Dieu, qui étaient alors les puissances de l'époque, obtinrent, delà piété de nos comtes, de larges concessions, et partagèrent le territoire de Feurs avec les grandes familles féodales. Mais Feurs ne conserva pas toujours son titre de chef-lieu, et, vers le milieu du XVe siècle, il n'en porla plus le nom. Depuis longtemps déjà nos comtes avaient fixé leur résidence à Monlbrison ; mais nos comtesses douairières, plus fidèles aux anciens souvenirs, conservèrent leur résidence autour de Feurs, dans les châ- teaux de Sury-le-Bois, Donzy, Clépé, et Chambeon : ces petites cours entretenaient à Feurs un reste de vie et d'éclat. L'époque des guerres religieuses, en étendant sur noire province son manteau de deuil, donna à Feurs une certaine importance, et tous les partis, se rappelant son ancien titre