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               ARMOIMES DE LA VILLE DE LYON,                473

voquée, comme la délibération du Conseil municipal du 11
février 1818 n'a pas été annulée par une délibération pos-
térieure, et que le décret du 27 février 1819, octroyant les
lettres patentes, n'a pas été abrogé, il semble nécessaire que
la commission du sceau soit de nouveau saisie de cette
question, afin de mettre un terme aux erreurs qu'on voil
se produire de tous côtés, chacun composant les armoiries
de Lyon a sa fantaisie et les variant à l'infini.
    Il y a quelques années, a l'époque de la vérification des
titres, M. le ministre d'Etat avait voulu mettre fin a ce dé-
sordre héraldique, et dans ce but, avait demandé a M. le
sénateur Vaïsse un travail sur les armoiries de Lyon.
MM. les archivistes en furent chargés et leur mémoire fut
envoyé à Paris par la préfecture du Rhône.
   Espérons que cette question sera prochainement résolue
et fera cesser toute incertitude : il serait d'autant plus utile
qu'une règle générale fût posée, que, plusieurs villes de
France, et je crois même la capitale, s'appuyant sur f ordon-
nance du 26 septembre 1814, et considérant que les lis ne
sont point l'emblème exclusif de telle ou telle dynastie, mais
bien celui du pouvoir souverain, ainsi que je l'ai dit au com-
mencement de cette lettre, ont replacé l'ancien chef de
France sur leurs armoiries actuelles.

                                   MARTm-DACSSIGNY