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382 CLAUDE DE SAINT-GEOKGES. le sieur Nourrisson, un des plus habiles horlogers de ce siè- cle... » Dans l'intitulé de ses Mandements, M. de Saint-Georges ajoutait, comme l'avait fait Camille de Neufville, à son titre d'archevêque et de comte de Lyon, celui de Primat de France, titre que ses successeurs continuèrent à prendre jusques et compris M. de Marbeuf, mais l'évêché de Vienne ayant été supprimé par le concordat de Pie VII, et réuni à celui de Lyon, le titulaire de ces deux sièges a pris, à l'exemple du car- dinal Fesch , le litre de Primat des Gaules. Toutefois il se garde bien de prendre le titre de Primat des Primats des Gaules que prenaient les archevêques de Vienne. Voyez VOraison funèbre de M. de Montmorin prononcée par le P. /. C. Basset, Lyon, 1714, in-4°. Quelques bibliographes malavisés ont attribué à Mgr de Saint-Georges le Bouclier de la France, ou les Sentiments de Gerson et des Canonislcs sur les différends des rois de France avec les papes, Cologne, 1690, in-12, livre plusieurs fois réim- primé sous d'autres titres ; mais il estd'Eustache Lenoble qui se faisait appeler le baron de Saint-Georges ; voilà sans doute la cause de l'erreur.. Voyez Barbier, n° 5372, et la Biogr. univ., article LENOBLE. L'abbé Papillon rapporte, dans sa Fie de Philibert Collet, que ce caustique et savant écrivain a laissé entre autres ma- nuscrits, Georgiques ou Georgeltes. «Cesent, dit-il, des dia- « logues satiriques contre un mandement de M de Saint- « Georges, archevêque de Lyon. » Je ne saurais dire sur quoi s'est fondé M. Sirand, pour pla- cer ces dialogues à l'année 1702 dam sa Bibliographie de F Ain. Voyez les Mémoires du P. Desmolels, t. 3, p. 160; la Biogr. du dép. de l'Ain, par M. Dépéry, et mes Documents sur Lyon, année 1681. Un prêtre habitué de l'Eglise de Lyon, l'abbé Avrat, dédia