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SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LYON. COMPTE-RENDU DES TRAVAUX DE LA S O C I É T É Pendant l'année académique 1861-1862, PAR M. M. ROE, PRÉSIDENT. (FIN). La législation, Messieurs, se lie intimement à la mo- rale et à la philosophie, aussi me hà terai-je de profiter de leur voisinage pour vous rappeler humblement la première partie d'une étude sur les origines et les déve- loppements du ministère public en France, que j'ai eu l'honneur de vous présenter. Je regrette de n'avoir pu jusqu'à ce jour compléter ce travail; j'espère néanmoins y parvenir; mais je tenais à vous exprimer ma profonde reconnaissance pour l'accueil que vous avez bien voulu faire à ses premières pages. L'histoire, l'archéologie et les travaux littéraires pro- prement dits ont, comme toujours, occupé la majeure partie de vos séances. Il devait en être ainsi. Si la poésie a des admirateurs nombreux et passionnés, les élus qu'elle admet dans son sanctuaire et qu'elle initie à ses secrets sont plus rares ; si la philosophie est la reine des sciences, la route qui traverse son domaine est remplie d'aspérités et de dangers. L'histoire est une amie moins exigeante et moins se-