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322 BIBLIOGRAPHIE. des comtes de Lyon, tandis qu'une troisième est réservée aux simples justices seigneuriales. Des justices seigneuriales 5 la justice royale, la transition est toute naturelle, et une dernière carte nous montre le ter- ritoire partagé entre la sénéchaussée de Lyon et le bailliage du Beaujolais ou de Yillefranche. Après l'histoire civile et judiciaire, vient l'histoire religieuse qui tient tant de place dans nos annales. Un tableau succinct mais substantiel nous donne des notions fort utiles sur les an- ciennes divisions diocésaines, les archiprôlrés et les divers chapitres, tandis qu'un autre nous signale la date de la fon- dation , la situation, l'importance et les revenus des nom- breux couvents, abbayes, prieurés et doyennés qui existaient autrefois dans nos provinces. N'oublions pas aussi une notice et un tableau pleins d'intérêt sur les collaleurs réguliers ou séculiers des bénéfices ecclésiastiques. Ce dernier point a son importance; car l'histoire de chaque localité nous montre en face du seigneur laïque, un seigneur ecclésiastique , chapitre ou abbé,dont le curé ou desservant n'était que le mandataire, et dont les intérêts se trouvaient fréquemment en conflit avec ceux du maître du château. — L'exposé sommaire que l'auteur ajoute sur l'ancienne généralité et chambre souveraine ecclé- siastique, ainsi que sur les diverses modifications subies par l'archevêché de Lyon, est aussi fort inléressanl et mérite à cet égard l'attention des lecteurs. Il en est de même de ce que nous appellerons l'histoire financière. Notre histoire fait souvent mention de l'ancienne généralité de Lyon , ainsi que des cinq élections comprises dans son ressort. Mais quelles élaient la compétence et l'é- tendue territoriale de ces juridictions fiscales? Quel était l'ancien mode de répartition et de recouvrement des impôts, et le chiffre des recettes au siècle dernier? Voilà encore ce que nous apprend l'Atlas historique du département du Khône.