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306             SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LYON.

 tricités littéraires et la charmante chanson de M. Guyet
sur ['Esprit et les Esprits.
    Ces travaux nous appartiennent et nous sont d'autant
plus précieux qu'ils ont suivi, dans une séance intéres-
sante à tant de titres, l'échange de nos sentiments de
cordiale confraternité.
    Tel a été, Messieurs, votre bilan poétique pendant la
dernière année académique. Peut-être devrais-je y com-
prendre la gracieuse idylle, dans laquelle M. Delorme a
si délicatement exprimé les joies et les espérances d'un
père devant le berceau de son fils.
    Le rhythme seul manque à ces lignes harmonieuses qui
me conduisent ainsi, sans brusque transition, à la partie
philosophique et morale de vos travaux.
    Sous ce titre : Tout ou rien, M. Delorme a publié un
énergique sOrite dont le sujet et l'idée principale ne pou-
vaient autoriser la lecture complète; aussi notre confrère
n'en a-t-il communiqué que l'introduction, dans laquelle
il démontre, d'une manière générale et sans aucune
application, que la religion est le fondement de la pros-
périté d'un Etat.
    Justement préoccupé de l'apparition et des progrès du
spiritisme, M. Peladan consacre ses efforts, depuis plu-
sieurs années , à combattre une doctrine dont malheu-
reusement beaucoup de bons esprits n'apprécient qu'à
demi les dangers.
    Le Flot monte est le titre d'uu intéressant chapitre de
la grave et courageuse étude publiée par la France litté-
raire.
    Nous n'avons pas la pensée d'apprécier le système de
M. Peladan.