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216           LETTRE AU *>1RECTECR DE LA REVUE.

1095, confirmant la primatie de Lyon contre les prétentions
de l'archevêque de Sens.
   6° Titre d'érection de l'archevêché de Paris en 1623, par
bulle de Grégoire XV, qui spécifie que la province de Paris
demeure assujétie à la primatie de Lyon.
   7° Paroles de Louis XIII à son entrée à Lyon, en 1622,
en réponse a la harangue d'Hector de Crémeaux, doyen du
Chapitre : « Messieurs, je vous remercie de vostre bonne
volonté, et vous recognoissant pour la première Eglise de
mon royaume, je vous prends en ma protection, etc. »
   8° Maintien de la Primatie insérée comme condition du
traité de 1307, qui mit Philippe-le-Bel en possession de la
ville de Lyon.
   9° Bref du pape Benoît XIV, confirmant Mgr de Montazet,
dans son titre et ses droits de primat.
    10° Définition tirée de l'ouvrage intitulé : Instilulionesjuris
cunonici, auctore Johanne Devoti, arch., Carlh. .-tome 1 er ,
p. 208, — à Rome. 1816, cum approbatione.
    « Primates omnibus prœsunl melropolitis, atque provin-
ciis regni autnationis, ubiprimalum habcnl; hujusrnodi sunt
antislites, Biluricensis, Lugdunensis, Toletanus, Salisbur-
gensis Pisanus aliique, quibus a metropolilis concessœ appel-
laliones et jus antcferendœ crucis dalur : Sed hodie tantum
primati Lugdunensi reliquum est jus appellationum, cœteri
solum honoris prœro g alivam relinenl.
   Passons aux faits : tout le monde connaît le jugement
rendu en 1760 par M. de Montazet, alors évêque d'Autun ,
mais jugeant en qualité de primat, parce que l'archevêché de
Lyon étant vacant, l'évêque d'Autun en avait l'administration
comme premier suffragant. Ce jugement, qui fut exécuté,
cassait un arrêté de l'archevêque de Paris, relatif aux reli-
gieuses hospitalières du faubourg Saint-Marceau.
  Le concordat de 1801 détruisit de fond en comble l'an-