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                  CHRONIQUE ARCHÉOLOGIQUE.                 73

la pirogue trouvée dans le Rhône à Cordon et déposée au-
jourd'hui au musée du Palais Saint-Pierre. Les botanistes et
les naturalistes la déclarent extrêmement ancienne. Elle
paraît remonter à une aussi haute antiquité que celle du
musée de Copenhague. Pline dit que les Gaulois et les
Germains se servaient de barques monoxyles qui portaient
jusqu'à trente hommes. Celle-ci toutefois n'en porterait pas
autant. Dijon et Londres possèdent des pirogues semblables,
mais moins intéressantes. Celle de Londres est d'un art
plus avancé; l'arbre n'a plus gardé sa forme naturelle; il a
commencé à prendre celle d'un bateau. La pirogue de Dijon,
moins bien conservée que la nôtre, est divisée en com-
partiments.
  M. Martin-Daussigny lit trois inscriptions qu'il a relevées
sur des pierres tirées de la Saône, en face de St-Paul, au
bas-port du quai de Pierre-Scize.
  M. le président dépose une note de M. Dassier de Yalen-
ches sur l'inscription de Sat-en-Donzy. 11 en sera rendu
compte au Comité.
   M. de Soultrait donne communication du programme des
questions d'archéologie proposées par le Congrès scienti-
fique de St-Etienne.
   M. le Président lit une lettre du Préfet de la Haute-
Savoie annonçant qu'il a obtenu du Ministre 150 francs pour
la restauration du monument romain de la Forelas, à Saint-
Gervais.

                  Séance du 6 juin 1862.

  M. Martin-Daussigny annonce qu'il est chargé par M. le
Secrétaire général de la 29e session du Congrès scientifique
qui va s'ouvrir à Saint-Etienne le 8 septembre prochain, de