Revue du Lyonnais » série 2 - n°25 ( 1862 ) » pp.327

                   CONGRÈS DE SAINT-ÉTIENNE.                    327

 et a fait remarquer la différence qui existait entre ces réunions
 religieuses et politiques, en même temps, et celles du mois de
 juin principalement commerciales.
    M. de Saint-Andéol a lu ensuite un travail sur l'architecture
 militaire depuis l'époque romaine jusqu'au XIe siècle.
    M. Savy a donné lecture d'une notice relative à l'église de
 Saint-Jean de Lyon.
    La troisième séance générale a eu lieu le même jour à
 huit heures du soir, sous la présidence de M. Valentin-Smith.
M. Martin-Daussigny a traité verbalement la première question
qui consistait à tracer, le plus exactement possible, la topogra-
phie deLugdunumau IVe siècle.
   M. Valentin-Smith prenant ensuite la parole, a lu un travail
sur la quatrième question ayant pour but de déterminer la marche
des Helvètes et celle de César, et la défaite des Tigurins par les
troupes de ce dernier.
   A la suite de cette lecture, M. Saint-Olive a donné communi-
cation d'une notice sur la cinquième question relative à la bataille
entre Septime-Sévère et Albin.
   Le samedi, pendant que la population rendait les derniers de-
voirs au maréchal Castellane,une fraction ardente et travailleuse du
Congrès, descendait à Vienne sous la conduite de M. deCaumont.
   L'église de Saint-Pierre, qu'on restaure en ce moment, et qui
doit devenir le musée, recevait la première visite des voyageurs,
D'après M. de Surigny, plusieurs parties de cette église remonte-
raient au Ve siècle. La Société examine, avec un vif intérêt, quel-
ques inscriptions grecques et latines, ainsi que les tombes placées
dans les entrecolonnements.
   Près de l'église, sous un hangar, se trouvent provisoirement
des fresques qui feront partie du musée dès que le local sera
préparé; l'une des plus curieuses représente une danseuse sur
une colonne ornementée.
   Après s'être rendus au musée actuel et avoir félicité M. Victor
Teste des soins qu'il donne à cette riche collection, les membres
du Congrès visitent la belle église de Saint-Àndré-le-Bas et de là
se rendent à l'Hôtel-de-Ville où deux salles avaient été mises à
leur disposition.