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328 CONGRÈS DE SAINT-ETIENNE. M. de Caumont invite M. Vital Berthin, membre du Conseil général de l'Isère, à s'asseoir au fauteuil de la présidence ; MM. Le Petit et H. Fazy prennent place au bureau. M. Berthin rappelle que le Conseil général de l'Isère a voté un crédit de 900 fr. pour les fouilles archéologiques : 600 fr. pour la ville de Vienne, 200 fr. pour Aoste et 100 fr. pour Granieu. Les objets trouvés dans le souterrain de Granieu , ajoute M. Berthin, seront déposés au musée d'Aoste. Les fouilles d'Aoste, en 1862, n'ont pas donné moins de quatre-vingt-onze objets de provenance gauloise el romaine. Sur la demande de M. de Caumont, M. le président explique rapidement la topographie devienne à l'époque gallo-romaine. M. Victor Teste donne quelques détails sur le Plan de l'aiguille qui serait, dit-il, la spina d'un cirque; il ajoute quelques mots écoutés avec attention sur le temple d'Auguste et de Livie. MM. de Surigny et de Caumont émettent le vœu qu'à l'avenir, dans cette ville de Vienne si intéressante à étudier, on s'attache à consolider plutôt qu'à restaurer les monuments précieux que lui a laissé l'antiquité. A la suite de la séance, le Congrès visite l'arc de triomphe de Gratien, le temple d'Auguste et de Livie, la cathédrale, Sainte- Colombe, la riche collection de Mme Michoud, le fort Pipet, les murailles des terrasses du palais impérial, et le soir, les mem- bres du Congrès revenaient à Lyon rapportant, de leur course, de bons souvenirs parmi lesquels la reconnaissance et l'affection tenaient autant de place que les jouissances si vives de l'intelli- gence. Le dimanche, une séance d'adieu a eu lieu à huit heures , à Lyon, sous la présidence de M. l'abbé Le Petit. Sur l'invitation de M. Desjardins, les membres du Congrès se sont rendus à l'Hôtel-de-Ville où ils ont admiré les savantes restaurations faites à notre célèbre monument. Le Congrès s'est séparé ensuite, après quelques paroles de M. le président qui fait ressortir les avantages de ces réunions où les travaux modestes sont connus et appréciés, où les hommes qui ont travaillé ensemble ont appris à s'aimer. Sur la proposition