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468 UNE NUIT DE DfSSOLimOiY. SCÈNE XIII. LES PRÉCÉDENTS, MULLER. (Pendant cette scène,Madame deFresne s'évente et semble revenir difficilement de son étonnement.) MTJLLER. (Entrant.) Monsieur le ficomte , foici une badrouille de troube de ligne qui s'avance, que faut-il Taire? LE TICOMTE. Criez-lui de passer au large... (Muller sort. On entend daas la coulisse : Basses au large, très-fort.) SCÈNE XIV. MADAME DE FRESNE, LE VICOMTE. MADAME DE FRESNE. Je voulais vous demander des explications, Monsieur le vicomte, sur la prétendue cession que vous auriez faite de ma main à ,M. de Beausset, mais si les patrouilles circulent déjà , c'est qu'il est plus de minuit, et nous n'aurions pas le temps de vider ce nouvel incident. LE VICOMTE. Il peut être vidé incontinent... M. de Beausset est un magistrat fort distingué du parquet d'Amiens. Un cœur d'élite, auquel j'ai cru devoir signaler, désigner le trésor qu'il ne me paraissait point permis de convoiter. Ne pou- vant assurer mon bonheur, était-ce donc une si mauvaise action que de chercher à faire celui de mon meilleur ami d'enfance, et de contribuer en même temps au vôtre, Madame; mais je sais que M. de Beausset n'a pas encore eu l'honneur de vous voir malgré de nombreux pourpar- lers, et je puis, sans lui imposer ainsi qu'à vous un trop dur sacrifice, lui demander de reprendre [il prend la main de Madame de Fresne) mon bien où je le retrouve... (Le vicomte se précipite à ses genoux.) MADAME DE FRESNE. (Laissant le vicomte porter sa main a ses lèvres.) Mais cette fois, ce sera bien définitivement pour ne plus la refuser, ni la céder... (Le vicomte se relève et offre son bras à Madame de Fresne pour sortir,)