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178 RECHERCHES SUR LES RAPPORTS
actifs et des machines pour la réduction des luxations
(Sprengel, 1-457; Gelse, vi-6 ; vm-20).
Asclépiade qui fut le fondateur du méthodisme (vers
100, Sprengel; ou 106 avant J. C ; Dezeimeris)et qui
l'un des premiers introduisit avec tant d'éclat la méde-
cine grecque à Rome, sous Crassus l'ancien, Pompée et
Cicéron, Asclépiade avait beaucoup écrit, et dans la
nomenclature de ses œuvres, on trouve beaucoup de
monographies tant de chirurgie que de médecine (voy.
Dezeimeris, Dict. hist. 1-19J) ; il avait commenté deux
livres d'Hippocrate, l'Officine et les Aphorismes (Littré,
1-198).
Zopyre, de la secte empirique (qui vivait à Alexan-
drie de 100 à 75 av. J. C ) , exerça la médecine, écrivit
sur les propriétés des médicaments, (Oribase nous a
conservé, Collect. med. 1. xix, plusieurs chapitres de sa
Matière médicale), et enseigna la chirurgie: nous sa-
vons qu'il suivait les préceptes d'Hippocrate pour les
fractures et les luxations (Dietz,Schol. in. Hipp. etGalen
t. 4, p. 2).
Apollonius de Citium, son élève (de 70 à 40 av. J.-G.)
est l'auteur du seul commentaire chirurgical qui soit
arrivé jusqu'à nous de l'école d'Alexandrie; il est relatif
au traité hippocratique Des articulations (voy. Dietz
ib.). Il avait composé un autre ouvrage en 18 livres
contre Héraclide deTarente, et l'on a des motifs de croire
qu'il avait commenté les Epidémies (7e liv.) ou le Pror.
rhétigue (liv. 1) d'Hippocrate (voy. Erotien, Éd. Franz
p. 198).
Ainsi donc les principaux représentants de l'école
d'Alexandrie, qu'ils appartiennent aux sectes d'Héro-