page suivante »
186 RECHERCHES SUR LES RAPPORTS, ETC. tique dont fut alors frappé notre art, qu'il se démem- bra ; j'en ai, dans mon Histoire de la chirurgie à Lyon, exposé l'origine, les phases et la désastreuse influence ; il me suffira ici de signaler de nouveau cette conclusion à laquelle j'arrive par une autre voie, et de renvoyer pour les détails et la démonstration du fait à mon premier travail historique. On ne saurait mieux terminer que par ces paroles de M. Littré : « On peut dire que la communauté de doctrine entre la médecine et la chirurgie est l'état régulier, et qu'il a fallu la solution de continuité entre les temps an- ciens et les temps modernes, solution produite par l'in- vasion des barbares et regrettable à tant d'autres égards, pour qu'il ait pu jamais y avoir séparation; l'âge actuel a vu disparaître une disjonction toute fortuite, et s'opérer une fusion qui, dans le développement plus régulier de l'antiquité grecque, n'avait jamais cessé d'exister. » (Hipp., iv, 658). J.-E. PÉTREQUIN.