page suivante »
488 LETTRE. Lyonnais d'autrefois, et, comme le dit encore le Salut Public du 7 mai dernier, en parlant du vieux Lyon : « Vous devez juger de « ce qu'étaient les mœurs des habitants ! ! » J'avoue que j'ai con- servé ces vieilles mœurs, que j'aime l'antique devise du virtule duce, que je ris de la vanité de nos heureux spéculateurs qui, marchant sur les traces de l'innocent M—, « font voler la pous- « sière des chemins sous les superbes coursiers, » et que je re- garde, ainsi que les moralistes de tous les temps, l'exagération du luxe comme une immense cause de décadence. Je vous prie , Monsieur , de croire à ma considération distinguée. Paul SAINT-OLIVE.