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DE LA CHIRURGIE AVEC LA MÉDECINE. 177 à leur exemple, la médecine et la chirurgie dans leur pratique et leurs publications : ainsi Bacchius de Tana- gre (il vivait entre 280 et 260, selon Daremberg) com- menta Vofficine et les épidémies (1er et 3e liv.) d'Hippo- crate (Galien) et publia un Glossaire de tous les termes hippocratiques obscurs (v. Erotien, éd. Franz, p. 8). Philinus de Cos, autre auditeur d'Hérophile (entre 280 et 260, av. h C.) commenta à la fois le Pronostic et les Articulations d'Hippocrate (Littré, t. 1, p. 88.). ' Mantias, disciple d'Hérophile (il vivait entre 270 et 240, Daremberg) écrivit sur les médicaments et sur les appareils chirurgicaux (Sprengel, 1-453). Les empiriques Glaucias, Zeuxis et Héraclide agirent de même : Glaucias (vers 275, Sprengel) avait com- pris dans un lexique toute la collection hippocratique (Littré; 1-29). Zeuxis (entre 270 et 240 av. J.-C.) embrassa dans ses commentaires les ouvrages médicaux et chirurgicaux d'Hippocrate, Le plus célèbre des commentateurs d'Hippocrate avant notre ère, Héraclide de Tarente fut en même temps un grand praticien ; ses travaux s'étaient étendus à toutes (13) les branches de l'art (il florit entre 250 et 220 av. J. C). Andréas de Caryste (entre 230 et 200 av. J. C.) s'ap- pliqua à la fois à écrire sur les propriétés des médica- ments, sur les poisons, et à inventer des collyres fort (13) Il disait plaisamment que les médecins qui font des traités sur la matière médicale, sans être versés dans la botanique, ressemblent aux crieurs publics qui proclament le signalement d'un esclave fugitif sans l'avoir jamais vu. 12