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CHRONIQUE ARCHÉOLOGIQUE 157 titulée': Vue d'une partie de la ville de Lyon, dessignée dans la maison de MM. les chanoines réguliers de Saint-Antoine. Le compte-rendu qu'en fait M. Vingtrinier nous retrace d'une manière si exacte tout ce que cette belle estampe a d'important, qu'en écoutant celte description on dirait que l'orateur a lui-même sous les yeux, non pas une planche gravée, mais la nature elle-même. M. Louis Perrin demande s'il n'y a pas lieu d'émettre le vœu que la rue Raisin, aujourd'hui en partie démolie pour le percement de la rue de l'Impératrice, prenne le nom de Jean de Tournes, en mémoire du célèbre typographe de ce nom, qui florissait dans notre ville au XVIe siècle. M. le Président répond que le désir de M. Perrin sera transmis a l'Académie, au nom du Comité, et qu'il ne doute pas qu'elle ne se charge d'en écrire à l'Administration. M. Saint-Olive présente quelques observations historiques au sujet de l'enseigne de Jean de Tournes, recueillie au musée de Lyon par les soins de M. le conservateur, et longtemps confondue avec celle des deux vipères placée sur la porte voisine (n° 7) en 1764. Fait au Palais-desArts, le 15 novembre 1861. Le Secrétaire-Adjoint, E. C. MARTIN-DAUSSIGNY.