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150 CHRONIQUE ARCHEOLOGIQUE. Ces deux inscriptions dédiées au père et a la fille sur le même bloc, paraissent avoir appartenu a une série d'inscrip- tions reliées entre elles par une dédicace en fort grands ca- ractères, et dont il ne reste plus que le mot publiée [1). M. Martin-Daussigny pense que le monument auquel appar- tenait l'inscription dont il s'agit, devait être élevé dans le voi- sinage du lieu de la découverte, parce que ce bloc énorme (2) a-4té-4rouvé à 4 m. 50 cent, sous terre et versé légèrement sur le côté, entièrement perdu dans la terre ou les décom- bres. Du reste, tout a fait isolé et éloigné de toute espèce de travail de maçonnerie ; ce qui prouverait qu'il n'a pas été apporté T pour servir à des constructions. a Il serait curieux d'étudier, dit M. Martin-Daussigny, si le monument auquel ce bloc curieux et intéressant appartenait, se reliait par d'autres constructions importantes avec i'hé- mycicle trouvé, il y a deux ans, sous l'hôtel du Parc, et OMPEIAE CPOMPEIO SABINAE M-POMPEILIBO FILIAE NIS SACERDOTIS FILIO C POMPEI C POMPEIS(anc) SANCTI TI SACERDO(tis) NEPTI NEPOTI POMPEI QVIRINA IBONIS SAN C T O PVBLIGE A 80 pas environ de cette inscription et à l'angle de la rue Bât-d'Argent et de celle de l'Impératrice, M. Martin-Daussigny a découvert dernièrement la base d'un cippe de l'époque romaine, et de grande proportion. Malheu- reusement l'inscription qu'il supportait n'a pas été retrouvée. (2) Largeur, 1 m 50, hauteur, 1 m 36, épaisseur, 64 cent, les lettres ont 7 cent, de hauteur et celui du mot PVBLICE 25 cent.