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24                   NOTICE HISTORIQUE

gée, les rapports généraux qui existent entre les phéno-
mènes de l'économie animale, a exprimer les analogies, les
points de rapprochement qui les unissent ; c'est donc une
simple abstraction qui n'a d'autre valeur que celle qui ré-
sulte des phénomènes eux-mêmes ; elle n'a la prétention de
rien expliquer.
   N'importe le nom qu'on lui donne, dans ces conditions, il
est impossible de nier le vitalisme ; il indique la différence
qui sépare la matière inanimée des corps vivants, représente
la force qui fait concourir au même but les organes et les
fonctions.
    Certains hommes ont accordé une trop large part à la
nature morte, aux sciences physiques et chimiques, pour
arriver à se rendre compte des actes de la vie ; les dernières
discussions à l'Académie impériale de médecine en ont
 fourni la preuve. D'autres, tombant dans l'excès contraire,
dédaignant l'esprit rigoureux de la méthode analytique, ont
trop laissé de côté les données de l'expérience, ou plutôt de
l'expérimentation.. Les idées émises à cet égard par de La-
prade sont tellement tranchées qu'elles paraissent autoriser
quelques-unes des accusations qui pèsent sur le vitalisme.
Si jusqu'ici on ne peut que s'incliner devant les causes pre-
mières des actes vitaux, on doit en rechercher le mécanisme
aussi bien que les lois qui président 'a l'accomplissement des
 fonctions. Ce sont les aspirations, les tendances de notre
 âge; gardons-nous de les réprimer, comme se monirent
 disposés â le faire ceux qui, après avoir admis des causes
 occultes, les posent fatalement comme le dernier terme de la
 question. Les sciences modernes ne sauraient, comme au-
 trefois, se résumer en des théories abstraites : elles aspi-
 rent à entrer dans la voie féconde de l'application. Grâce a
Timpulsion donnée par l'esprit de notre époque, de savantes
 et utiles recherches révéleront de nouvelles lois de mala -