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                     RÉCLAMATION
     Alf SUJET DE DEUX TOTICES SUR FRANÇOIS DE ROHAiN

                 ET SUR CHARLES DE BOURBON




      Monsieur le Directeur,
     Permettez à un membre du clergé lyonnais de présenter
  dans la Revue quelques observations, au sujet des notices
  publiées par M. Antoine Péricaud, sur deux de nos arche-
  vêques, François de Bohan et Charles de Bourbon. Ces no-
  tices, rédigées en forme de chronique et surchargées de
  notes, séduisent tout d'abord par un air d'érudition. Disons
 cependant qu'on aurait pu, sans leur faire tort, supprimer la
 moitié des citations qui en encombrent les marges. La vérité
 historique ne sort pas toujours de ce superbe étalage de
 science. Nous pourrions justifier cette assertion par des
 preuves si nous n'avions pas à relever dans les dites notices
 des défauts plus sérieux que des inexactitudes.
     Le premier défaut, c'est de ne mettre en lumière que le
côté le plus lerne de (a vie de nos archevêques, et de laisser
dans l'ombre le côté glorieux ; de rechercher avec une minu-
 tieuse affectation les plus petites circonstances des événements
auxquels ces prélats ont été mêlés, et d'indiquer à peine ce
qu'ils ont fait d'important soit comme hommes d'Eglise, soit
comme hommes d'Etat. Défaut dont la conséquence est de
rendre ces notices essentiellement incomplètes, celle de Charles
de Bourbon surtout. Que de beaux faits M. Péricaud n'avait-
il pas à raconter dans la vie de cet illustre personnage ! Une
mission noblement remplie en qualité d'archevêque sur le
premier siège des Gaules ; à Avignon, en qualité de légat; à
Paris, comme membre du conseil privé de Louis XI, comme