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418                            ANNE DE GE1ERSTE1N,

                                       LA COMTESSE.
               A l'université d'Oxford
               Vous avez étudié ?
                                         OXFORD.
                                             Madame !
                      ARTHUR lisant un billet.
           L'ourson m'attend a la porte du nord,
             Je vais où l'honneur me réclame.
      LA COMTESSE DE CRÈVECOEUR.                              •    ANNE.

      Je me confie à votre honneur,            Ou'êtes-vous devenus, ô rêves de mon cœur.
      Le Duc la retient prisonnière,           Je ne suis pins ici qu'une humble prisonnière.
      Faites, seigneur, une cure dernière.     11 a de mon regard détourné sa paupière
      Avant de lever la bannière               Mon oncle au camp lorrain a conduit, sa bannière
      Obtenez traitement meilleur.             Et mon père gémit sous un joug oppresseur.



                                       SCÈNE IV
           Les Précédents, LE DUC entr'ouvrant sa tente.
                                         LE DUC.
         Que dites-vous, dame de Crèvecœur?
       Son père vagabond est au ban de l'empire,
       Son oncle, vieux berger, acharné contre nous
         Devant Morat m'a fait sentir ses coups ;
           C'est malgré lui que je respire ;
            Longtemps encor m'en souviendrai.

                                        SCÈNE V.
                      Les Précédents,           CN CHEVALIER.

                                     LE CHEVALIER.
         Devant le camp deux guerriers sont aux prises :
      L'ourson de Berne...
                                         LE DUC.
                                     Et l'autre ?