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SUR LE GKAND-THÉATRE DE LYON. 325 notice de M. Bellin (1) ces omissions sans doute involontaires deviennent malheureuses pour son livre auquel elles donnent un caractère de partialité fort regrettable. Nous avions cru sincèrement que M. Bellin publiant sa Notice, en ferait disparaître toutes les erreurs qui lui ont été désignées, parce que, en supposant que les avertissements reçus il y a un an en présence de nombreux témoins ne lui aient pas paru émaner d'une autorité suffisante pour s'y arrêter, ils auraient dû au moins lui servir de point de départ pour de nouvelles recherches qui l'auraient certainement conduit à la connaissance de la vérité. Loin de là , l'auteur a maintenu dans son ouvrage les mêmes faits dont l'inexactitude lui avait été signalée et les mêmes critiques démontrées injustes. Nous comprenons bien qu'il est pénible pour un auteur de voir s'écrouler devant la vérité un travail fait de bonne foi avec tant de peines et de recherches, mais il nous semble que lorsqu'il s'agit d'apprécier les actes d'un magistrat honorable et le talent d'artistes à tous égards si recommandâmes on ne saurait être trop consciencieux surtout lorsque le caractère des faits doit totalement changer suivant la manière dont ils au- ront été racontés. La persistance de l'auteur dans une voie contraire malgré tous les avertissements nous fait un devoir d'éclairer le public en mettant la vérité sous ses yeux. M. Bellin pense avec le Précurseur du S février 1827 qu'au lieu de construire un théâtre neuf il fallait se borner à restaurer la salle Soufflot en reculant les loges qui masquaient la scène, en renouvelant les boiseries altérées, les étoffes, les ornements et les vieilles décorations. Cette question fut en effet agitée dans le temps ; on crut même un instant la restauration possible. Mais quand on eut sondé les murailles et principalement les fondations, leur solidité parut très-douteuse. D'un autre côté, (I i 1° Le deuxième programme donné aux deux architectes directeurs des travaux du grand théâtre. 2° la réponse de M. Chcnavard à la sommation de M. le Maire. 3° la délibération du Conseil municipal dans laquelle il est dit fjue la retenue proposée sur les honoraires ne sera pas faile.