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DU LYONNAIS
tlECrEII. HISTORIQUE RT UTTÉRAIRK.
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LE NID.
Un oiseau dans la feuille avait caché son nid,
Si bien que nul grimaud en passant ne le vit.
La coquille des Å“ufs se fit une ouverture :
Il en sortit, tout prêts à prendre la pâture,
Cinq petits oisillons.
Se couvrant par degré de leur léger plumage,
Ils grandirent en paix, à l'abri dé l'orage,
Et purent s'envoler comme des papillons !
— J'avais, dit notre oiseau, bien choisi ma demeure.
Mais pour être encor mieux je pourrai, Fan prochain,
Près des cieux me percher à la cime d'un pin ;
Que des amours revienne l'heure !
Ainsi qu'il l'avait dit, le nid de l'insensé
Au sommet du grand arbre au printemps fut placé.
A peine la couveuse, en frémissant d'ivresse,
Reposait sur les Å“ufs, doux fruits de sa tendresse,