page suivante »
LES FRÈRES DE SAINT-JEAN-DE-DIEU. 367 et d'honneurs, voulut en marquer sa gratitude envers Dieu, par .la fondation de cet hôpital qui fui le lieu de son repos et de sa sépulture. Nos classiques trouveraient là de beaux sujets de prosopo- pées. Us évoqueraient ces ombres el feraient parler les mânes outragées. — Pour nous de tels faits sont d'eux-mêmes assez éloquents. •• Trente-six autres chroniques, quoique presque toutes aussi intéressantes que celles qui précèdent dépasseraient , en les rapportant, les limites de ce court abrégé. Du reste , elles se ressemblent et sont pour ainsi dire sœurs par suite de ces élans de gratitude, de charité et de foi dont relève leur origine . comme aussi par leur fatale et commune destinée en ces temps d'orage dont nous avons parlé. Elles varient cepen- dant par la condition , l'âge des personnes, et par les mille circonstances qui les ont fait naître. Leur affiliation est donc constante , malgré l'originalité de chacune. Et comme le baron de Vezins, quant au but, chacune à son seing de famille. Voyons maintenant de quelle manière ces derniers usaient de ces sacrés dépôts. Elle était uniforme pour leurs trente- neuf institutions. Cette uniformité rendra donc inutile les développements qu'on pourrait désirer sur chacune en parti- culier, aussi nous suffira-t—il de parler de l'établissement de Paris , d'où après Rome , résidence du général de l'Ordre, parlait celte direction , la même pour toutes les maisons de France. L. A. COUTURIER. {Lafinau prochain numéro).