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515 t e t t e fatale mesure dont l'Evangile menace était ici com- blée en retour, et il a bien fallu quitter cette belle église de Lyon, laisser là haut ce tombeau apprêté trop long- temps d'avance. Douloureuse leçon, qui, sans doute devra profiter à d'autres ! Et ce n'est pas celle-là seulement qui devra leur être profitable, car toutes les fautes de ce passé de quinze ans sont un écueil contre lequel on aura à se garder. Que ne fera pas une main forte et adroite ? Le beau diocèse que celui de Lyon ! Comme la foi y est vive et généreuse ! Comme le clergé y est serré, compact, uni et régulier! Comme il marche droit dans ses chemins ! Ne verrons-nous pas se réaliser les nombreuses espérances cpie tous conçoivent en présence d'une administration nouvelle ? Le diocèse ne sortira-t-il pas enfin de cette longue et pesante apathie ? Ne verra-t-on pas refleurir tant d'institutions tombées ou faussées, tant de droits foulés se redresser, le chant et les cérémonies ecclésiastiques conquérir plus d'éclat ; les études ecclésiastiques s'animer; les fortes intelligences enfanter de solides ouvrages; l'har- monie s'établir sur de larges bases, et l'accord s'étendre partout, si bien que l'Eglise de Lyon, Eglise riche et fécon- de, se mette en avant de toutes les autres, et devienne vérita- blement digne de sa devise : Prima Sedes Galliarum ? F . - Z . COIXOMBET.