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ciel, des terrains, des fabriques est vrai, et rend bien l'aspect
général de ce beau pays.
BOUQUET. Auteur de trois charmants tableaux traités de
croûtes par le critique universel, Jacques Pointot; ce qui en
fait un éloge bien plus complet que si nons répétions avec tout
le monde que sa Marine est admirable, et que rien ne res-
semble mieux à un Ruisdaët que sa Vue des environs de
Lorient.
CHASSELAT. M. trois étoiles, qui paraît être en peinture un
amateur de la force de M. Pointot, a acheté ce rebut d'atelier
faux de couleur, et ridicule de dessin ; enfin on l'a acquis; c'est
encourageant.
CIBOT. Son tableau serait excellent sans les jambes du
génie ailé. Elles sont d'un style commun, et la pose en est dis-
gracieuse. Pourquoi n'avoir pas profité de la tradition reçue
qui permet aux anges d'avoir les jambes cachées par une
draperie flottant en arrière. Cet arrangement mettait les
figures tout-Ã -fait dans l'air, en laissant vide le bas de la toile,
quiagrandissaitl'abîme au dessus duquel plane ce beau groupe.
COMPTE-CALÃŽX. Si l'on s'en rapporte au Livret, le sujet du
tableau de M. Compte-Calix remonte à Louis XII, mais si on
interroge son intention, il a voulu faire des costumes du temps
de Louis XIII. Je dis costumes, bien qu'ils soient rendus à peu
près comme les élégantes de nos jours les traduisent pour
les bals travestis, c'est-à -dire en leur ôtant tout caractère. On
ne peut raisonnablement croire qu'il ait eu la prétention de
nous donner de froids mannequins pour des figures ; quelques
parties traitées plus consciencieusement font assez bien augu-
rer de ce peintre pour lui donner le conseil de ne pas briguer
le genre de succès qui a rendu l'école lyonnaise à jamais ri-
dicule, et de laisser les sujets Bonhomme à MM. Genod, Re-
verchon, etc., etc.
COUTURIER. Vue du Grenier à sel. Tableau fort remar-
quable sous le rapport de l'entente, de l'effet et de la pers-
pective.