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54 Àwoke thejocuud birds lo carly soug.... Joy vas not always absent frorn bis face ; Buto'er it in sucli scènes would steal with transicnt trace (1). C'est ainsi qu? dans Byron nous trouvons un sentiment vif de la nature, des passions vraies, le sentiment majestueux des anciens jours ; la pensée de la fragilité humaine en présence de l'éternelle jeunesse de la nature ; la fraîcheur, le calme de ces beaux lieux en contraste avec l'agitation de l'ame du poète. Ce qui fait le charme de cette poésie et la sépare le plus de celle d'Ausone, c'est que là tout est senti, tout est écrit avec ame : on reconnaît le langage de la nature, l'accent du cœur, accent souvent sombre et douloureux, mais toujours -vrai, toujours pénétrant. Ces vers ne semblent pas faits, ils sem- blent nés d'eux-mêmes ; Byron n'est pas auteur, il est h o m m e ; il ne compose pas ses vers, il semble les exhaler. Le caractère de ces deux pièces pourrait se résumer dans un titre : nous appellerions l'une Impressions d'un poète sur les bords du Rhin, l'autre Inventaire des agréments de la Mo- selle. XL BÉSUMÉ. Nous avons terminé nos recherches sur Ausone. C'est une grande leçon que de voir une des plus belles intelligences de son siècle, environnée de tous les secours de l'étude et de tous les modèles de l'antiquité, condamnée à n'être jamais qu'un poète médiocre. Et certes, ce n'est point faute d'esprit, (1) « Ainsi parlait intérieurement Harold, et il passait, non sans être érnu de tout ce qui éveillait ici les joyeux oiseaux pour leurs chants du matin. I.a joie n'était pas toujours bannie de son visage : mais quelquefois, devant de pareils objets, elle y passait comme un éclair rapide. »