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   M. l'abbé J a c q u e s , en écrivant l'histoire de notre prima
tiale, ne devait pas oublier et n'a point oublié non plus ses
nombreuses chapelles , dont qyclques-unes conservent de
grands souvenirs, car elles furent édifiées d'ordinaire par la
piété des puissants du jour, qui voulaient dormir leur som-
meil le plus près possible des prières du chrétien et de la
présence de Dieu ici-bas.
   Ce qui concerne les chapelles de Saint-Jean ne manque pas
d'intérêt dans la monographie de M. Jacques, et tout ce qui
regarde l'ancien Chapitre me semble écrit d'une manière lar-
ge et neuve, mais tout n'est pas là. M. l'abbé Jacques nous
en avertit lui-même.
   La merveilleuse horloge que nous avons fut construite par
Lippius da Bâle, en 1598, suivant M. l'abbé Jacques, et, après
les ravages du calvinisme, restaurée et embellie par Guillau-
me ISourrisson. J'aurais désiré de plus grands détails sur ce
bel ouvrage.
   M. l'abbé Jacques se trompe, lorsqu'il dit que Papire Mas-
son trouva chez l'épicier le seul exemplaire qui restât des
couvres d'Agobard. Ce fut, non point chez l'épicier, mais chez
un relieur qui demeurait dans la rue Mercière, et dans la
boulique duquel Papire entra par hasard. Le relieur allait
mettre en pièces un manuscrit en parchemin, et avec cela
couvrir des livres ; ce précieux manuscrit contenait les œu-
vres d'Agobard. Masson n'eut rien de plus pressé que de
l'acheter, puis il le fit imprimer à Paris^ en 1605, in-8°, et non
point en 1606 , comme le dit la Biographie universelle de
Michaud.
   Voici en quels termes Papire Masson parle de sa décou-
verte ; c'est dans l'épitre dédicaloire des OEuvres d'Agobard,
épi Ire adressée à Messieurs de l'Eglise de Lyon. Num, dit-il,
« quum apud vos in via Mercium libros quœrerem, una mecum
« esset Stephanus Verclierus, nunc mortuus, et apud compac-
te torem librorum versaremur ejus rei causa, illeque Agobardi
« codicem in membranis perscriplum vclcribus notis dilaniare