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rien, qui sied aux livres d'un prêtre, ce qu'il a trouvé de
beau et de laid, de favorable et de défavorable, au fond de
son, sujet. Lorsque des époques désastreuses se rencontrent
sous sa plume, il n'a pas d'autre malédiction que les vers
de S lace :
               Jixcidat illa (lies Å“vo, nec postera credanl
               Secula ; nos certe taceamus, et obruta multa
               Nocte terji propriœ patiamur crimina tjentis (1),


 et l'affaire de M. Peyrard, qui lui fournit un des meilleurs
chapitres de son livre, nous semble exposée avec une rare
impartialité. Le temps n'est-il pas venu de montrer ainsi à
nu les annales du vice comme celles de la vertu, et de ne pas
reculer devant l'impérieux devoir de dire la vérité?
   Comme l'annonce le titre de l'ouvrage, M. l'abbé Pavy re-
 trace l'histoire de l'église et du couvent de Saint-Bonavenlure
 depuis leur fondation jusqu'à nos jours, sans reprendre dès
le déluge, ainsi que l'on voulait faire au temps jadis. Les pre-
mières années du Xffle siècle virent naître le cloître des Cor-
dcliers, et la bienfaisance généreuse des Groslée fut pour
beaucoup dans sa prospérité. Les agrandissements successifs
du monastère, ses époques de gloire et de décadence qui
lui furent communes avec toutes les choses humaines, les il-
lustrations de tout genre, demandez-les au volume de M. Pavy;
ce que nous pouvons faire, resserre dans des bornes trop
étroites, c'est de prendre quelques faits saillants.
   Les Cordeliers, comme on le sait, remontent à François
d'Assise ; ils étaient vêtus pauvrement et de gros drap ; leur
habit, que la règle voulait de couleur grise, avec le lemps
devint noir. Le chaperon était de la même couleur. Ils se
ceignaient d'une corde nouée de trois nœuds ; de là, ce nom
de Cordeliers. Les statuts des Religieux de Lyon leur ordon-
naient expressément de se servir de sandales.


  (1) Stat. V, Silv. Il, 88.