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M. Pavy l'appelait à briller dans le sacerdoce par la plume
et par la parole. Il ne sera pas moins utile à l'Eglise qu'il ne
l'eût été en se trouvant enfoui dans une cure.
   Outre les deux volumes que nous allons étudier, M. l'abbé
Pavy a écrit encore une bonne version du Commonitoire de
Vincent de Lerins (1), et a fait précéder de quelques-unes de ses
leçons sur les hérésies cet opuscule si remarquable par la
plus vigoureuse dialectique, le bon s'ens le plus ferme et l'é-
loquence la plus solide.
   M. l'abbé Pavy publiera aussi, à une époque qui ne saurait
être fort éloignée , un travail sur les Recluserics religieuses.
C'est une question neuve et inabordée jusqu'ici; il est permis
d'assurer à l'avance qu'elle sera consciencieusement étudiée.
   Voici maintenant ce que nous écrivîmes sur les deux vo-
lumes de M. Pavy, lors de leur apparition :

                                    I.

  Les Grands Cordeliers de Lyon, ou l'Eglise et te Couvent de
Saint-Bonaventure,  depuis leur fondation jusqu'à nos foie
Lyon, Sauvignet, in-8°., 1835.

    « Il n'y a pas encore un demi-siècle que la France voyait
fleurir dans son sein de pieuses et savantes corporations qui
faisaient sa gloire. Chacune habitait sous son toit, et tout au-
p r è s , dans leurs sanctuaires, l'art était venu déployer la
magnificence de ses dessins , la richesse de ses peintures
ou les chefs-d'œuvre de ses sculpteurs. Ainsi, dans notre cité
le couvent et l'église des fils de Dominique ; aux Jacobins.,
le couvent et l'église des Carmes, sur l'emplacement qui
conserve leur nom ; à quelques pas de là, le couvent et l'église
des Auguslins ; au Grand-Collège, les Jésuites ; à Saint-Poly-
carpe, les Oratoriens ; aux Cordeliers, l'église et le couvent
des religieux de ce nom, e t c . , attiraient les regards et l'al-

   (1) Lyon, Périsse, octobre 1838, in-12.