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179 M. Pavy l'appelait à briller dans le sacerdoce par la plume et par la parole. Il ne sera pas moins utile à l'Eglise qu'il ne l'eût été en se trouvant enfoui dans une cure. Outre les deux volumes que nous allons étudier, M. l'abbé Pavy a écrit encore une bonne version du Commonitoire de Vincent de Lerins (1), et a fait précéder de quelques-unes de ses leçons sur les hérésies cet opuscule si remarquable par la plus vigoureuse dialectique, le bon s'ens le plus ferme et l'é- loquence la plus solide. M. l'abbé Pavy publiera aussi, à une époque qui ne saurait être fort éloignée , un travail sur les Recluserics religieuses. C'est une question neuve et inabordée jusqu'ici; il est permis d'assurer à l'avance qu'elle sera consciencieusement étudiée. Voici maintenant ce que nous écrivîmes sur les deux vo- lumes de M. Pavy, lors de leur apparition : I. Les Grands Cordeliers de Lyon, ou l'Eglise et te Couvent de Saint-Bonaventure, depuis leur fondation jusqu'à nos foie Lyon, Sauvignet, in-8°., 1835. « Il n'y a pas encore un demi-siècle que la France voyait fleurir dans son sein de pieuses et savantes corporations qui faisaient sa gloire. Chacune habitait sous son toit, et tout au- p r è s , dans leurs sanctuaires, l'art était venu déployer la magnificence de ses dessins , la richesse de ses peintures ou les chefs-d'œuvre de ses sculpteurs. Ainsi, dans notre cité le couvent et l'église des fils de Dominique ; aux Jacobins., le couvent et l'église des Carmes, sur l'emplacement qui conserve leur nom ; à quelques pas de là , le couvent et l'église des Auguslins ; au Grand-Collège, les Jésuites ; à Saint-Poly- carpe, les Oratoriens ; aux Cordeliers, l'église et le couvent des religieux de ce nom, e t c . , attiraient les regards et l'al- (1) Lyon, Périsse, octobre 1838, in-12.