Revue du Lyonnais » série 1 - n°9 ( 1839 ) » pp.171

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                            DUBOIS.
                          Cela vous inquiète ;
 Vous espériez trouver un comité d'auteurs,
 Mais vos juges alors seraient vos détracteurs.
                           L'AUTEUR.
 Je serais mieux compris.
                            DUBOIS.
                            Vous seriez mis en pièces.
                           L'AUTEUR.
Il est vrai ; le public qui vient rire à nos pièces
Qu'est-il ? un composé de cent état divers
Qui, mieux que les auteurs, juge et sent les beaux vers.
Un comité complet doit en offrir l'image.
                            DUBOIS.
Je vois qu'au nôtre enfin votre esprit rend hommage ;
Je voudrais pour beaucoup qu'il vous eût entendu.
                           L'AUTEUR.
Pourquoi ?
                           DUBOIS.
             Le grain d'encens n'eût pas été perdu.
                                         (On entend sonner).
D'un plus long entretien la sonnette me prive,
Et je dois m'esquiver lorsque mon maître arrive.
Je l'entends, parlez-lui. (n srat).
                       SCÈNE I I I .
      LE PRÉSIDENT DU COMITÉ, L'AUTEUR.
                      LE    PRÉSIDENT.
                          Monsieur, mille pardons !
C'est un plaisir certain qu'ici nous retardons,
Lorsqu'avant de juger une œuvre littéraire,
Emportés, malgré nous, par un devoir contraire,
Il faut, pour qu'en ce lieu nous puissions nous asseoir,
Que les travaux du jour aient affranchi le soir.
                        L'AUTEUR.
Je me garderai bien d'une plainte indiscrète ;