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1T5 " SaîiTFB_ambcrt est franchi, malgré tocsin, feux "vifs, Vingt bataillons tournés ont des coups successifs, Limonest dans son camp redoute cette armée. On se mêle, on combat, la troupe est alarmée; Précy parait, poursuit l'ennemi redouté, Qnand le fameux Burlin meurt, tombe, à son côté. Ce coup fatal troublait leur valeur intrépide : Tel un nuage épais à sa course rapide. Resticr rallie ainsi trente chasseurs épars, Et voit fuir devant lui d'hostiles étendards. Saint-Cyr et Morancé sont réduits au silence ; Sinistre Poleymieux, témoin de leur vaillance, Voit Chasselay réduit ; Alix offre ses bois Aux braves terrassés de fatigue et d'exploits. Bagnole a vu nos preux; tout s'y calme et frissonne ; On ravitaille ici les enfants de Bellonne, Quand le tocsin conduit des traîtres sur nos preux, etc. C'est, comme on le voit, un écrivain original que M. Pere- non ; tout son poème est de la même force que le passage cité. Les notes, aussi bien que celles de MM. Massas et Coignet, peuvent être de quelque intérêt pour l'histoire. M. Perenon a publié plusieurs chansons qui furent faites à l'époque du siège; nous en avons remarqué une en patois Lyonnais ; elle est consacrée à la louange des vertus merveilleuses de ces bons Jacobins qui descendaient volontiers de leurs taudis^ pour habiter des hôtels^ et à qui leur ardent républicanisme portait bonheur. Cette pièce mérite d'être citée, et comme échantillon du patois lyonnais, et comme document historique. FAÎTE EN 1794. L'univers et la pairie Veni tos par ecota Lo récit tochan, tristie Qu'à Lyon est arriva.