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ABRÉGÉ DE L'HISTOIRE SAINTE, MIS A LA PORTÉE DU JEUNE AGE
  par JULES TABLIER. — Chez Giberlon er Bruu, petite rue mercière 11,
  1859.
    M. L. Perrin vient de donner un digne pendant à ses Heu-
res gracieuses de l'an passé. Les vignettes et les dessins dont
il a illustré Y Abrégé de l'histoire sainte que MM. Giberton et
Brun ont dernièrement publié, témoignent tout à la fois de
son bon goûl comme typographe et de ses connaissances
comme artiste.Dans la reproduction des sujets que lui offrait le
texte sacré, il s'est inspiré des tableaux de nos meilleurs maî-
tres, et il est parvenu surtout à donner à ces illustrations
sur pierre une partie du fini et du pittoresque de la gravure
sur bois. M. L . Perrin est de ceux qui marchent toujours
avec leur époque et qui cherchent à rivaliser en toutes choses
avec la capitale.
    Comment se fait-il qu'un semblable livre, édité à Lyon, ne
nous soit pas arrivé avec la sanction de notre archevêché,
et qu'il porte au contraire l'approbation de Monseigneur
 l'évêque de Grenoble!' Nous savons bien que déjà, l'an passé,
de petits intérêts, de mesquins arrangements étaient venus
 s'opposer à ce que les Heures de notre confrère apparussent
sous le patronage de notre archevêque. Où donc est le temps
des Camille de Neufville !...                       L. B.

   La cinquième livraison des Annales de la Société d'a-
griculture de Lyon vient de paraître. Non moins remarqua-
ble que les précédents, ce numéro renferme, parmi d'au-
tres articles destinés à éclairer diverses questions de géo-
logie, d'entomologie et de b o t a n i q u e , la suite du Manuel
du vigneron, par M. Dupuits de Maconex, et un travail par
M. le docteur Bottex, président de la société, sur les améli-
orations à introduire dans la construction et le curage des fos-
ses d'aisance.
   Ce dernier article, surtout, sera lu avec i n t é r ê t , car, tout
en signalant les inconvénients, graves et nombreux, qui ré-
sultent du mode de curage adopté clans notre ville, il indi-
que la voie à suivre pour arriver aux améliorations que ré-
clame si impérieusement le soin de la santé publique. C'est
le remède à côté du mal, et il appartenait, en effet, à l'un
des membres du conseil de salubrité d'appeler, sur ce point
si important et si négligé de l'hygiène, toute l'attention de
l'autorité municipale de notre cité.
                                                    C. F .