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165 Veuves, 5,914. Célibataires, 10,547. Enfans, 54,161. Domestiques, 7,555. Ouvriers, 11,262. Individus logeant chez autrui, 10,422. NOMBRE DES METIERS A DIFFÉRENTES EPOQUES. Voici les variations et la progression survenues dans le chiffre des métiers en soie. De 1600 à 1686, époque de la révocation de l'édit de Nantes, on comptait à Lyon 6 à 9,000 et 12,000 métiers. En 1699, le chiffre était tombé au-dessous de 4,000. De 1756 à 1786, 12,000. De 1786 à 1788 , 15 à 18,000. En 1789, 7,500. De 1795 à 1800, époque du siège, 2,500 à 5,500. De 1801 à 1812, 11 à 12,000. En 1815, 20,000. De 1820 à 1825, 24,000. De 1824 à 1825, 27,000. En 1826, 15,000. En 1853, d'après le recensement opéré dans tout le département du Rhône par les soins de M. Gasparin , on comptait 51,085. La même opération faite dans les départemens de la Loire , de Saône-et-Loire , de la Drôme , de l'Isère et de l'Ain, aurait donné un résultat de plus de 40,000 métiers qui, en 1855 , travaillaient pour la fabrique de Lyon. En 1834, le nombre des métiers en soie s'élevait à 16,689. Celui des métiers de tulles et bas, à 556. Celui des métiers de passementerie , à 405. Celui des métiers en repos, à 840. Le chiffre le plus élevé atteint par nos métiers, a été 27,000. (Dont 18,000 dans la ville et 9,000 dans la banlieue. ) On évalue à 80,000 le nombre d'individus, hommes, femmes et enfans, qui travaillent pour les fabriques de soierie de Lyon. On peut sans exagérer, porter au double le nombre de ceux que cette industrie fait vivre. On a déposé dans la salle d'hiver de la bibliothèque de Lyon un buste en plâtre de M. Dugas-Montbel, moulé par Mad. de Sermezy. — M. Ampère , notre célèbre compatriote , vient de faire don à la bibliothèque de notre ville du dernier ouvrage qu'il a publié : ESSAI SBK LA PHILOSOPHIE DES SCIENCES. 1 vol. in-8° ; Paris, Bachelier, 1854.