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394             L'ANCIENNE DOUANE DE LYON

côté de la place de la Fromagerie, chez le sieur Simon, vi-
trier; la troisième rue de Flandres, au coin de la Douane,
chez la veuve Bazilac. En 1775, il y en avait deux de plus,
l'une à l'hôtel de Chevrières, place St-Jean ; l'autre à
l'hôtel de la Comédie du côté de la rue Puits-Gaillot.
   Jusqu'au xvie siècle l'hôtel de la Douane fut voisin d'un
antique hôpital désigné successivement sous les noms de
N . - D . de Lyon; N.-D.du Pont; N.-D. de la Graneterie;
N.-D. de la Saunerie et enfin St-Eloi (26). A cet hôpital
étaient annexés une église et un cimetière. L'hôpital fut
vendu aux enchères le 27 août 1499 à divers acquéreurs.
On ne connaît pas la date exacte de la démolition de la
chapelle St-Éloy. Elle figure sur le plan de Lyon au xvie
siècle et sur celui du P. Ménestrier qui représente l'état de
ville sous François Ier et Henri II. Elle séparait la place de
la Douane de la rue de Flandre (le quai actuel), et était
 placée parallèlement à celle-ci. A cette chapelle se rattache
 le souvenir d'un épisode de la prise de Lyon par les protes-
 tants en 1562 (27). En 1625, elle n'existait plus, comme on
 peut s'en convaincre par l'examen du plan de Simou-
 Maupin.
    A l'époque de la Révolution, les bâtiments de la Douane
 comprenaient deux maisons de quatre étages, avec cour et
 cave, d'une superficie de 7.850 pieds carrés, qui furent
 vendues comme propriété de la commune, le 27 août 1792
 à Jean-Baptiste et Marc-Antoine Benoît, demeurant à Lyon,
 quai Villeroy, 24, pour le prix de 127.800 L. Les confins
 étaient au nord, les maisons de M. Dugas de St-Chamond,


  (26) Guigue, Recherches sur ~M.-D.de- Lyon, p. i et 149. — Niepce,
Les Archives de Lyon, p. 312.
  (27) Coçhard. — P. Saint-Çlive, Mélanges sur Lyon, 1862, p. 22.