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                       BIBLIOGRAPHIE                     21?

 de Franchreich, reich, recht sicher. De même pour l'accentua-
tion, M. Yillefranche donne, à l'appui de ses remarques,
 de fort jolis vers patois, en iambes (alternative d'une longue
 et d'une brève), qui sont l'essence de la versification alle-
mande.
    Article : tout en traçant les règles, il cite des locutions
qui sont du pur athénien.
    Nom ou substantif : il y a deux genres seulement et deux
nombres, comme en italien et en espagnol, et les règles se
réduisent à deux : i° tout nom masculin est invariable dans
les deux nombres, exemple : ou tsa, dou tsa, (un chat, deux
chats), ou tsevau, dé tsevau (un cheval, des chevaux) etc..
2° tout nom féminin se termine au singulier par a ou par e
muet : ina filla, ina rosa, et change au pluriel cet a ou cet e
en é fermé comme en italien : due fille, due rosé.
   L'auteur cite quelques rares exceptions, puis il énumère
les substantifs qui masculins en français sont féminins en
patois (la sô, le sel, la sobla, le sable, la soin (bressan la
senoù), le sommeil, ina livra, un lièvre etc., etc.) et ceux
qui sont masculins en patois et féminins en français (ou
vipère, une vipère etc., etc.) — Chemin faisant il cite
des phrases patoises d'une ressemblance étonnante avec
l'italien.
   Adjectif... Mais je m'arrête : je ne veux pas analyser tout
l'ouvrage. Je saute donc 50 pages sur le pronom, le verbe
 (ramené à cinq conjugaisons) l'adverbe, etc. ethsyntaxe.
    Viennent ensuite deux chapitres des plus savants et des
plus intéressants, l'un sur les origines, l'autre sur le mode
déformation du patois lyonnais. On y trouve une soixan-
taine de termes patois évidemment dérivés du latin et qui
n'existent pas en français, une trentaine dérivés de l'italien,
 d'autres se rapprochant davantage du grec, de l'allemand,.