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298 SOCIÉTÉS SAVANTES Bleton fait hommage à la Société de Lyon-Salon, 1892, dont il a écrit le texte. SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE, HISTOIRE NATURELLE ET ARTS UTILES DELYON. — Séance du 25 mars 1892. —Présidence de M. Burelle. — M. Galtier fait hommage à la Société du second volume de son Traité des maladies contagieuses des animaux domestiques et de police sanitaire. Dans ce volume, qui n'a pas moins d'un millier de pages, toutes les maladies conta- gieuses, si redoutables-pour l'agriculture, sont traitées, surtout au point de vue prophylactique. Le lecteur y trouvera l'exposé des méthodes propres à faire reconnaître l'existence des microbes infectieux dans le sol, dans l'air et dans les eaux. Bien que la gourme du cheval, le piétin des moutons, la maladie du jeune âge chez.le chien, la diphtérie des animaux de basse-cour, ne présentent pas la même gravité que la péripneumonie, la tuberculose, le typhus des bêtes bovines, etc., des chapitres spéciaux leur sont consacrés. On trouvera enfin, dans le même volume, des détails sur le horse-pox, sa transformation en cow- pox, la conservation de ce dernier qui remplace désormais partout le vaccin humain, soit parce qu'on peut se le procurer en assez grande abondance pour répondre à toutes lés exigences du service de vacci- nation, soit aussi parce qu'il est exempt de tout virus autre que celui de la variole. — M, Léger expose trois projets actuellement en présence, pour donner à la ville de Lyon l'eau, la lumière et la force motrice. Dans le premier on dériverait l'eau du lac d'Annecy, de façon à en amener 7,500 litres par seconde. Dans le second, on opérerait une dérivation du Rhône à Jonage. Dans le troisième, enfin, on opérerait une dérivation de l'Arve à Saint-Gervais. Chacun de ces projets nous donnerait la force motrice par milliers de chevaux-vapeur, tout en faisant des réserves suffisantes pour alimenter la ville et fournir aux demandes d'eau de l'industrie, même au-delà des besoins. La réalisation des dits projets est possible, mais il est douteux qu'on puisse trouver l'emploi de la force motrice qu'on nous promet, attendu que la plupart des ateliers sont suffisamment pourvus. A l'appui des dernières obser- vations de M. Léger, M. Burelle cite l'établissement de Belley, qui depuis vingt ans ne fait que végéter. Séance du r e r avril i8p2. — Présidence de M. Burelle. — M. Arloing proteste contre l'attitude qu'on lui a prêtée, à la suite du dernier congrès.