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des maladies tuberculeuses, concernant l'emploi de la tuberculine Koch
comme moyen de diagnostic. Il a fait observer que la réaction fébrile à
laquelle on reconnaît, dans la plupart des cas, les animaux atteints de
tuberculose, se produit quelquefois chez des animaux sains, tandis que
des animaux malades peuvent quelquefois aussi en être exempts. La
tuberculine est un moyen de renseignement qui peut rendre des services,
mais les indications qu'elle fournit ne sont plus infaillibles et ce serait,
dans beaucoup de cas, aller au-devant de plaintes motivées, que d'en
rendre l'application obligatoire. M. Arloing complète sa communication
par des détails sur les précautions prises pour éliminer du vaccin
exempt de tout germe de tuberculose et en faire un agent de préser-
vation, auquel on peut accorder une confiance absolue. — M. Cambon
fait la critique de la formule d'engrais pour la vigne, donnée par
M. G. Ville, formule qui exclut l'azote et qui serait la condamnation
de l'engrais de ferme dont on sait cependant que les viticulteurs ne
sauraient faire un trop large emploi. La formule G. Ville peut être
appliquée aux vignes très vigoureuses ou plantées dans des terrains qui,
s'étant longtemps reposés, ont été le siège d'une active nitrification,
mais ce sont là des cas exceptionnels. — Sont nommés à l'élection
membres titulaires de la Société, M. Dénoyel et M. Roux de Bézieux.