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100 L'ABBÉ HYVRIER diable, et après avoir reconnu, béni tous les siens, sans souffrance, François Hyvrier, supérieur des Chartreux, chanoine de la Primatiale, chevalier de la Légion d'hon- neur, des mains de Napoléon III (1865), s'endormit à jamais dans la paix du Seigneur. La personnalité du Supérieur était trop connue, trop admirée, trop aimée et hélas trop jalousée, pour que sa mort ne fût pas un événement dans la cité entière; tous les journaux l'honorèrent de souvenirs biographiques ; un seul, parmi ceux que leur titre indique pourtant aux pieux lec- teurs, résuma en six lignes cette grande existence ! Mais ces petitesses rancunières n'effleureront pas plus la mémoire du Supérieur, que les funèbres attaques de l'Univers n'ont jadis atténué le rayonnement de l'immortelle gloire de l'évêque d'Orléans. Un peuple entier de prêtres/d'amis, accompagna ses splendides funérailles, de Sa chapelle à Saint-Bruno, où le cardinal-archevêque de Lyon donna l'absoute, puis à Loyasse. Mais lui, le-Supérieur tant regretté, il était déjà aux bienheureuses demeures, priant, intercédant pour tous ceux 'qu'il a aimés, pour ceux qu'il a pardonnes, pour les reconnaissants et les ingrats, les oublieux et les fidèles, car son cœur n'était que bonté, grandeur et générosité. J. TARDY.