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LE TRIOMPHÉ DU BOSTON 359 Moi, je veux chanter une guerre, Dont les plus terribles fureurs N'ensanglantent jamais la terre Et ne font point couler de pleurs. Le beau pays que Wasington, Illumina de son génie, Fut l'heureux berceau du Boston, Il prit le nom de sa patrie. Au cri chéri de Liberté, Boston vint s'établir en France, Grâce à lui qui l'a t'apporte, Enfin i'avons l'indépendance ( i ) . Adieu donc, antique Piquet, Et toi respectable quadrille, Ombre, loto, brelan, tresset, Impériale, brisquambille, Vous avez bien, assez longtemps, Fait le bonheur de nos soirées ; Boston vous nomme des tyrans, Vos Majestés sont détrônées. Le plus malin, le plus actif, Des princes de sa dinastie, Reversi, remuant et vif, Voulut soutenir la partie. Il èlectrise tous les cœurs, S'unit au Wist, à la bouillotte, (i) Paroles de Mme la maréchale de l'Empire *