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REVUE DU MOIS 301 Il y a, dans la conservation de cette pratique, quelque chose à la fois de digne et de bien conforme à l'esprit d'indépendance qui a toujours caractérisé nos parlements français. Sans compter qu'une messe ne se remplace pas et que la suppression de cette cérémonie laisse « un trou » dans toutes nos fêtes publiques. >K La Société lyonnaise des Beaux-Arts s'apprête, elle aussi, à faire sa rentrée. Nous aurons, cette année encore, un pavillon à Bellecour. Espérons que l'hiver qui va commencer sera plus clément que l'au- tomne qui finit. Sinon la pauvre construction en planches aurait le sort des trains enlevés par l'ouragan et des voies effondrées sous le poids des eaux. Jusques à quand la ville de Lyon restera-t-elle sans posséder une salle de concerts et conférences, et une galerie permanente d'exposition? M. J.