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DE L'ABBAYE D'AIXAY 293 nos imprimeurs. Si quelque chose avait pu atténuer les regrets et le préjudice causés à notre typographie locale, c'eût été l'acquisition par M. Pitrat du matériel de la maison Perrin. L'œuvre lyonnaise créée par notre célèbre compatriote aurait ainsi survécu et quiconque connaît l'estimable et sympathique artiste ne doute pas qu'il n'eût trouvé le moyen de conserver jusqu'au nom de sou illustre confrère. Dans cette déplorable disparition, tout est donc regret pour nous, Lyonnais et amateurs de notre typographie locale ; mais le Cartulaire d'Ainay aura du moins ce singulier attrait d'être le dernier spécimen de l'imprimerie Louis Perrin et d'avoir été achevé par les presses de M. Pitrat, associant ainsi dans une même publication deux ateliers, les plus remarquables de la typographie lyonnaise contemporaine. A. STKYERT. K > 4 — Octobre i s e s . < 20