page suivante »
POÉSIES Si tu ne peux me faire doux aveux, Va! f attendrai, quelque ennui qui m oppresse. Oui,]'attendrai qu'à la fin ta tendresse Comble mes vœux. De nos deux cœurs la secrète harmonie N'est point par Dieu sans desseins établie. J'ai confiance en sa bonté, Il n'aura pas pour nous la cruauté De nous laisser séparés l'un de l'autre, Après avoir inspiré mon désir, Après avoir mis ta main dans la nôtre Pour nous unir. D. DU NALORIUS.